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1.
Revue Française d'Allergologie ; 63(3):103506, 2023.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-2310003

ABSTRACT

Introduction (contexte de la recherche) L'érythème pigmenté fixe (EPF) est une toxidermie médiée par les lymphocytes T CD8+. La forme habituelle se caractérise par une ou plusieurs lésions érythémateuses récidivant au même endroit avec une pigmentation résiduelle. Les atteintes muqueuses concernent 10 % des patients avec une atteinte cutanée. Les médicaments fréquemment pourvoyeurs d'EPF sont les antibiotiques, les AINS et le paracétamol. Objectif Rapporter un cas se démarquant par une atteinte de l'ensemble des lèvres rouges. Méthodes Description de cas d'un patient de 77 ans. Résultats En 2018, 15 minutes après un traitement par paracétamol, josamycine, sirop antitussif et corticoïdes par voie nasale, le patient présente un prurit labial. Le lendemain, il rapporte des lésions hyperpigmentaires diffuses des lèvres, puis 3 à 4 jours plus tard une desquamation labiale, conduisant à l'arrêt de l'ensemble des traitements. En 2020, quelques jours après le début d'un traitement ne comprenant pas de paracétamol d'après ses souvenirs, il présente un prurit des lèvres et des paupières. Le lendemain, il présente des lésions hyperpigmentaires atteignant l'ensemble des lèvres et des paupières, évoluant vers une desquamation 3 à 4 jours plus tard. En 2021, quelques jours après le début d'un traitement par paracétamol dans un contexte d'infection à COVID-19, il présente un prurit des lèvres et des paupières, avec lésions hyperpigmentaires le lendemain, et desquamation 3 à 4 jours plus tard. En novembre 2022, les IDR et patch-test au paracétamol réalisés en zone saine étaient négatifs. Au premier jour d'une réintroduction de paracétamol en décembre 2022, le patient présente une récidive avec paresthésies des lèvres et des paupières, puis hyperpigmentation des lèvres avec un discret œdème labial, lésions érosives des lèvres, et au 5e jour une desquamation des lèvres, paupières, du front et du menton d'évolution favorable sans cicatrice. Conclusions Ce cas d'EPF au paracétamol est original devant son atteinte diffuse des lèvres. En effet, il n'y a que très peu de cas rapporté d'EPF avec une telle atteinte.

3.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie ; 147(12, Supplement):A193-A194, 2020.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-942780

ABSTRACT

Introduction Les dermites des mains (DM) chez les soignants sont fréquentes en pratique courante. Ainsi, deux enquêtes réalisées successivement en 2015 sur l’ensemble du personnel soignant, puis en 2017 sur les soignants de réanimation ont montré le rôle aggravant du lavage de mains>10/jour et du port de gants prolongé sur les DM et leurs répercussions sur les habitudes d’hygiène (sous-utilisation des produits hydroalcooliques [PHA]). L’objectif de notre étude était d’évaluer les modifications des pratiques suite à la mise en place des consignes strictes « 5 gestes barrière » contre la CoViD-19, leurs répercussions sur l’induction de DM et leur impact sur les mesures d’hygiène. Matériel et méthodes Étude transversale, prospective, descriptive, à destination de tout le personnel du CHU de Nantes. Données saisies en ligne par le personnel et analysées sous Sphinx®, puis comparées aux enquêtes précédentes. Résultats Trois cent soixante-neuf professionnels ont répondu à l’enquête (dont 329 soignants). Parmi eux, 77,6 % se lavaient les mains>10 fois par jour, 77 % utilisaient les PHA>20/jour (contre respectivement 48,1 % et 50,4 % avant). Les DMs étaient très significativement augmentées : 79 % dans les unités CoViD-19+Réa+Urgences pendant l’épidémie versus 60 % antérieurement (23 % sans lésion avant mars 2020) ;86 % dans les autres services versus 54 % avant (36 % sans lésion avant mars 2020). Les symptômes rapportés étaient : 96,8 % sécheresse, 63,9 % rougeur, 50 % démangeaisons, 48,4 % crevasses, 27,4 % douleurs. On observait une utilisation plus importante de crèmes hydratantes (85,9 % pendant l’épidémie versus 70,2 % avant) associée à une utilisation moindre des dermocorticoïdes. Durant l’épidémie, les modifications des habitudes d’hygiène des mains en cas de lésions étaient moins fréquentes que lors des études précédentes. Discussion Malgré un biais de sélection (les répondants à cette enquête sont probablement des professionnels particulièrement concernés par les problèmes de DM), cette étude est la première à s’intéresser aux mains des soignants durant la pandémie de SARS-CoV-2. On observe une augmentation très significative du nombre quotidien de lavages de mains et d’utilisation des PHA avec pour conséquence une augmentation des lésions des mains. La communication sur les facteurs de risque de DM a permis aux soignants de maintenir les mesures d’hygiène recommandées malgré les lésions cutanées ainsi que la mise à disposition de crèmes hydratantes. Conclusion L’épidémie de SARS-CoV-2 a eu des conséquences majeures sur l’augmentation du nombre de DM du personnel hospitalier. Une éducation des soignants, la mise à disposition de produits lavant doux et de crèmes émollientes, ainsi que l’accès rapide à une consultation dédiée sont fondamentaux.

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